L’été 2020 restera sans nul doute dans les mémoires. Là où – naïvement – nous pensions que nous en aurions terminé avec le Covid, le voilà qui revient sournoisement, chamboulant les plans des vacanciers, mêmes ceux ayant misé sur un départ tardif pour mettre toutes les chances de leur côté… À la clé : frustration et déception pour beaucoup, avec l’impression de ne pas avoir pu profiter comme il se doit de cette traditionnelle pause annuelle. Quid de l’effet rebond ?
Pour Fanny Eyraud, le scénario risque d’être le suivant : une fois l’épidémie passée, les déplacements reprendront – tant sur le plan privé que professionnel -, plus nombreux et plus lointains. D’où l’importance de préparer aujourd’hui les produits d’assurance adaptés au monde de demain !
« Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le nombre de touristes internationaux pourrait chuter de 60 à 80% en 2020. » À crise exceptionnelle, conséquences extraordinaires. Mais l’effet rebond, inverse, risque lui aussi d’être à la hauteur des « sacrifices » que beaucoup ont eu le sentiment de faire cet été. Si la reprise des déplacements concernera dans un premier temps surtout les déplacements privés pour se rendre chez des amis ou de la famille, un retour à la normale est déjà esquissée par les experts. Ainsi, « les avis concernant la reprise des voyages internationaux sont positifs en Afrique et au Moyen-Orient, la majorité des experts prévoyant une reprise en 2020. En Europe et en Asie, la moitié des experts prévoient une reprise au cours de cette année », toujours selon le rapport de l’OMT.
Et en Suisse ? Selon les chiffres de Suisse tourisme, en temps normal (càd hors Covid) 43,6% des nuitées en Suisse sont réservées par des autochtones. Un chiffre qui a certainement grimpé cet été, les Suisses étant appelés depuis le mois de Juin à profiter des charmes du pays. Quid de la suite ? Beaucoup envisagent déjà de reporter le voyage initialement prévu cet été à l’année prochaine, voire de « rattraper » cet été en demi-teinte en prévoyant un voyage plus long, plus loin, en 2021.
Pour Fanny Eyraud, Directrice et fondatrice d’OPAL, le Covid va paradoxalement encore plus renforcer ce besoin d’horizons lointains :
«Après 2 mois de confinement, l’été était attendu comme le messi. Or, beaucoup ont dû revoir leurs plans, non sans déception. Pour 2021, je pense que nous allons faire face à des déplacements bien plus importants, sous réserve que l’épidémie soit sous contrôle. Et ce, tant sur le plan privé avec des voyages (re)planifiés plus lointains comme évoqué plus haut, que sur le plan professionnel avec des expatriations perçues comme des bouffées d’air frais. En tant qu’experts de l’assurance santé internationale, nous anticipons d’ores et déjà cela et sommes prêts à y répondre avec des produits ciblés, pragmatiques et totalement novateurs.»